Ont ne peut pas toujours aimer .. _ Duncan

L’aube pointait le bout de son nez, et tous les adolescents qui dormaient à poings fermés pour le moment, vivraient à nouveau une journée des plus épuisantes et inutiles à leurs gouts. Duncan, lui était réveillé et il faisait un tour tranquillement autour de l’île quand il aperçut un jeune homme qui arpentait sans but précis la forêt. Selon lui ce n’était pas l’endroit où il aurait dû se trouver, il le réprimanda alors le menaçant de sans prendre à ce qui devait être sa petite amie sur l’île si il ne partait pas rapidement. Les menaces de sans prendre aux personnes dont les ados tenaient le plus, marchaient toujours ou du moins la plupart du temps, et Duncan ne se gênait pas pour faire en sorte que les menaces prononcées soient mises à exécution lorsque l’un d’eux ne faisait pas ce qu’il désirait. Après tout, il n’était pas difficile de trouver un employé qui prendrait plaisir à s’en prendre à quelqu’un, il y en avait tellement, des gens assoiffés de violence, ici, cela pouvait même parfois frôlait l’absurde, mais bon il n’allait pas non plus s’en plaindre.

Après avoir fait le tour de l’île à plusieurs reprises espérant au fond trouver quelqu’un qui ferait quelque chose qu’il jugerait mauvais, mais ce ne fut pas le cas, il arriva rapidement à l’un des champs où se déroulait la cueillette. C’était exactement l’endroit qu’il voulait, sa sœur, Mathilde devait être parmi l’une d’elle et il désirait la voir, pour la faire un peu plus souffrir, c’était son bouc émissaire depuis bien des années maintenant, et grâce à lui, elle se trouvait ici. Marchant entre les arbres, il découvrit bien assez vite sa chère et tendre sœur qui commençait comme beaucoup d’autres demoiselle la cueillette qui se finirait que tard le soir. Prenant appui contre l’un des arbres, il ne put s’empêcher de lui dire, d’un ton supérieur et glacial.

Duncan •• La cueillette est bonne, j’espère.

Le jeune homme venait tout juste de faire une remarque à sa petite sœur qu’il n’aimait pas et à laquelle il le faisait bien comprendre, avec des mots, des gestes, puis le simple fait qu’il lui ait proposé de venir sur l’île en était la preuve à l’état pure. Comment aurait-il put être content d’avoir une sœur qui pouvait se montrer si stupide, naïve et totalement inintéressante, elle était tout ce qu’il ne pouvait supporter dans la gente féminine, rien que ça. Elle avait aussi tendance à toujours rester avec des personnes aussi inutiles qu’elle. Et puis, simplement, il aimait la voir malheureuse, l’entendre chouiner le soir lorsqu’ils étaient encore chez eux, petits déjà il faisait tout pour qu’elle ne soit pas bien, et avec le temps cela c’était empiré, prenant réellement des proportions impressionnantes parfois. C’était de la pure méchanceté gratuite et il ne faisait rien pour y changer, qu’elle souffre ! Prenant le même ton qu’il avait eut quelques minutes auparavant, elle lui répondit.

Mathilde •• Tu veux vraiment le savoir ?
Duncan •• J‘adorerais, après tout ça te change de la maison où tu ne faisais rien.

Durant un instant, il aperçut les baies dans la main de sa petite sœur adorée et il remarqua aussi la pression qu’elle effectuait dessus, pendant un cours moment il la vit les lui lancer, ce qu’il ne permettrait pas évidement. Il savait pertinemment comment faire pour qu’elle ne le fasse pas justement, et puis il serait ridicule qu’elle se mette dans une mauvaise situation sur l’île. Ce n’était pas la meilleure façon de faire pour survivre, tout le monde le sait, bien que certains cherchent encore à se rebeller inutilement, à croire qu’ils cherchent tous à savoir qui sera le prochain à mourir. D’un ton joyeux, sur le ton d’une conversation qu’il aurait eut avec n’importe lequel des employés il lui dit.

Duncan •• Fais attention à ce que tu fais Mathilde, avec ce que tu as dans la main évidement. Il serait regrettable qu‘à cause de toi, un certain Shawn se retrouve dans les bâtiments d‘isolation et qu‘il souffre de nombreux coups que mes collègues n‘auraient aucun mal à lui donner. Une vingtaine contre un, ce sera peut-être sa mort qui sait. Il me semble que tu le connais et l‘apprécies trop pour cela, non ?

Il ne put retenir un léger rire machiavélique qui sortit de ses lèvres ouvertes en un magnifique sourire narquois, non il n’userait pas de la violence avec sa sœur, pas tant que cela serait évitable, mais il savait ce qui lui ferait mal et il visait droit dedans. Elle tenait beaucoup trop à ce jeune homme, un parfait crétin selon lui mais ce n’était pas un scoop, elle attirait les imbéciles.

Mathilde •• Qu’Est-ce que tu me veux, Duncan..
Duncan •• Je voulais savoir comment aller ma sœur et lui dire que les parents sont contents de savoir que tu vas bien. Je les ai eus hier au téléphone, ils sont ravis de savoir que l‘île te plait et que nos rapports s‘améliorent..